djezhttps://blog.atlas.noho.st/@/djez/atom.xml2021-09-04T07:03:50.037516+00:00<![CDATA[Réparation de câble USB <-> Micro-USB type B]]>https://blog.atlas.noho.st/~/DjezBlog/réparation-de-câble-usb-micro-usb-type-b/2021-09-04T07:03:50.037516+00:00djezhttps://blog.atlas.noho.st/@/djez/2021-09-04T07:03:50.037516+00:00<![CDATA[<h3>Contexte</h3>
<p>Comme énormément de gents, j’utilise des câbles USB vers Micro-USB. Et le problème que j’ai avec ces câbles, c’est qu’ils s’usent assez vite.
À force d’être branché et débranché continuellement, les deux petits picots qui assurent la bonne tenue mécanique du câble a l’appareille, ne fond plus leur travail.
<em>Par exemple, dans le cas du téléphone, tu pars pour ton rendez-vous et tu t’aperçois qu’il n’a pas chargé, alors que tu l’avais branché…</em> :-(</p>
<p>Voici un exemple de connecteur usé à gauche et un neuf à droite pour comparer :</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/4A42EC58-42EF-E636-A399-ECBF36465BAF.jpg" alt="micro_usb_vieu_neuf"></p>
<p>Plutôt que de racheter un câble complet, j’ai seulement acheté des prises Micro-USB type B, un lot a 3€ les 10.</p>
<h3>Étape 0 : Objectif</h3>
<p>Mon objectif est simple, changer la prise micro USB pour ne pas jeter les 90% du câble qui sont fonctionnels.</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/88D140B1-98BF-B722-D345-EC85BF42B57B.jpg" alt="Micro_usb_objectif"></p>
<h3>Étape 1 : Décorticage et observation</h3>
<p>Petite photo du démontage de la prise :</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/9759D673-3980-ADDE-139C-3028BE78D142.jpg" alt="micro_usb_decorticage"></p>
<p>À ce stade j’observe :</p>
<ul>
<li>L’ensemble de la jonction fils <-> prise micro USB, est enfermé dans un petit boitier métallique. J’imagine que cela remplie deux fonctions, blindage contre les perturbations électromagnétiques et connecter la partie métallique de la prise micro USB a la masse.</li>
<li>On a également l’ordre de brochage des fils. Pas besoin d’aller chercher sur le web l’info :-)</li>
</ul>
<p><em>Il faut reconnaitre que la fabrication est super propre, c’est un travail de machine.</em></p>
<h3>Étape 2 : Préparation du câble</h3>
<p>On commence par passer sur le câble les éléments du futur boitier ;)</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/005F1C25-5115-F76A-8483-50F02E3BA5DA.jpg" alt="micro_usb_preparation_1"></p>
<p>Puis on dénude les fils et on les étame. <em>(en faisant gaffe de pas trop chauffer, car les gaines plastiques fondent hyper vite)</em></p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/438D394B-51EB-17AA-EE0A-6AF72C2ED3DD.jpg" alt="micro_usb_preparation_2"></p>
<h3>Étape 3 : Préparation de la micro USB neuve</h3>
<p>Là, il y a juste à étamer.</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/983B6C27-38DC-AD34-70EE-A2CB2FAAF720.jpg" alt="micro_usb_preparation_3"></p>
<h3>Étape 4 : Soudage</h3>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/4047C161-B113-D222-EF6D-18B9E4CA224A.jpg" alt="micro_usb_soudage"></p>
<p><em>OK, c’est moins propre qu’une machine !</em></p>
<p>À ce stade, je teste avec mon multimètre en mode continuité, les éventuels cours circuit.</p>
<h3>Étape 5 : Protection et blindage</h3>
<p>Maintenant, il faut reproduire le blindage et sans créer de cours circuit.
Pour ce faire j’utilise de la colle à chaud pour noyer les fils et du coup les maintenir en place :
<img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/536B2728-6E6B-44B8-22CC-DC488ED3544D.jpg" alt="micro_usb_colle_a_chaud"></p>
<p>Puis on fait un blindage électromagnétique avec une bande de cuivre autocollante :
<img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/950DE7AC-92E1-AA7E-7734-2BE089A6390D.jpg" alt="micro_usb_cuivre"></p>
<p>Et pour finir, deux petits point de brasure pour assuré la continuité entre la masse de la prise et du câble :
<img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/BA64D27D-20E4-E111-1B14-7FE3A8A93061.jpg" alt="micro_usb_brasure"></p>
<h3>Étape finale : Mise en boite</h3>
<p>On clipse les trucs et c’est bon ;)</p>
<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/8A23A434-A9C9-C625-BA6E-A14DE3D79D69.jpg" alt="micro_usb_boite"></p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>J’ai testé le câble en charge et en transfère de données, tout est ok.</p>
<p>Si on regarde d’un point de vue temps passé par rapport au prix d’un câble neuf, je ne suis pas sûr que cela soit rentable, quoi que cela dépend du prix de vos câbles ;-). Je ne connais pas la qualité de mon lot de micro-USB … on verra dans le temps…</p>
<p>Sinon, d’un point de vue satisfaction, c’est :-). On évite de jeter ce qui fonctionne et on gagne en expérience. En plus il y a sûrement moyen de trouver des câbles de super qualité qui parte a la poubelle pour ce genre de problème… À voir …</p>
<p>Quand le standard va passer a l’USB-C, je pourrai simplement modifier mes câbles ^ ^</p>
]]><![CDATA[Commande de base: dd]]>https://blog.atlas.noho.st/~/DjezBlog/commande-de-base-dd/2021-08-28T19:34:05.426321+00:00djezhttps://blog.atlas.noho.st/@/djez/2021-08-28T19:34:05.426321+00:00<![CDATA[<p><img src="https://blog.atlas.noho.st/static/media/C247208C-B636-0674-6428-00BD82AB51F3.gif" alt="GIF animé : terminal avec saisi de commande dd pour entête article."></p>
<p>Alors je ne sais pas si vous êtes nombreux à utiliser cette commande mais, personnellement elle m’est indispensable !</p>
<p>Je l’utilise pour les sauvegardes de partition ou de disque complet (Entendre tout type de stockage pas seulement les disques dur ;) ).
Forcement, je l’utilise également pour les restaurations de mes backup :p ainsi que pour écrire des images bootables sur des clefs USB.</p>
<h3>Exemples concrets</h3>
<p><em>Je viens d’installer et de configurer un Raspberry pi. Le système est sur une carte micro-sd de 32 Go. Avant de mettre en service, je fais un petit backup.</em></p>
<pre><code><span class="source"><span class=""><span class="variable function">dd</span></span><span class=""> if=/dev/sdb of=/media/backup/rpi.img</span><span class=""></span>
</span></code></pre>
<p>Cette ligne de commande va lire l’entièreté du périphérique <em>sdb</em> et écrire le contenu dans le fichier <em>rpi.img</em></p>
<ul>
<li><strong>dd</strong> : ben, c’est le nom de la commande :p</li>
<li><strong>if=</strong> : désigne l’entrée à lire <em>(ici le périphérique /dev/sdb)</em></li>
<li><strong>of=</strong> : désigne la sortie à écrire <em>(ici le fichier /media/backup/rpi.img)</em></li>
</ul>
<p>En gros, la commande <em>dd</em> li un truc A <em>(if=)</em> et l’écrit sur B <em>(of=)</em>.</p>
<p><em>Alors en vrai, je ne fais pas exactement ça mais, il faut poser les base ;). Le “souci” de faire comme ça, c’est que cela va créer un fichier de sauvegarde d’une taille égale au stockage d’entrer, ici 32 Go.</em></p>
<h3>Pipe gzip !</h3>
<p><em>En ligne de commande, il est possible de connecter les commandes les une aux autres. Du coup, il est très simple de demander a dd de lire le contenu d’un périphérique et de le donner a une autre commande comme gzip pour compresser directement la sauvegarde.</em></p>
<pre><code><span class="source"><span class=""><span class="variable function">dd</span></span><span class=""> if=/dev/sdb</span><span class=""></span> <span class="keyword operator">|</span> <span class=""><span class="variable function">gzip</span></span><span class=""> <span class="keyword operator">></span> /media/backup/rip.img.gz</span><span class=""></span>
</span></code></pre>
<p>Le <em>of=</em> a disparu. Il est remplacé par le pipeline “|”, qui permet de spécifier que la sortie de la commande <em>dd</em> est l’entrée de la commande qui suis le pipeline, ici <em>gzip</em>. Puis on redirige “>” la sortie de <em>gzip</em> vers un fichier auquel on ajoute l’extension “gz” comme moyen mnémotechnique pour ce souvenir qu’il est compressé avec <em>gzip</em>.</p>
<p><em>Pour info, dans le test que j’ai fait, je suis passé d’une image non compressée d’environ 30 Go a une image compressée de 2.5 Go.</em></p>
<h3>Restaurer, c’est pas pire !</h3>
<pre><code><span class="source"><span class=""><span class="variable function">gzip</span></span><span class=""><span class="variable parameter"><span class="punctuation parameter"> -</span>d</span> /media/backup/rpi.img.gz</span><span class=""></span> <span class="keyword operator">|</span> <span class=""><span class="variable function">dd</span></span><span class=""> of=/dev/sdb</span><span class=""></span>
</span></code></pre>
<p>Voilà, opération inverse. On demande à <em>gzip</em> de décompresser le backup et on “pipe” vers <em>dd</em> avec le périphérique de sortie désigné avec le paramètre <em>of=</em> et bim ;).</p>
<h3>Et pour les clefs USB bootables ?</h3>
<p><em>Alors là il faut une image préparée comme une <a href="https://linuxmint.com/download.php" rel="noopener noreferrer">linux mint</a> ou <a href="https://tails.boum.org/install/download/" rel="noopener noreferrer">tails</a>. Puis en gros, comme la première commande de l’article.</em></p>
<pre><code><span class="source"><span class=""><span class="variable function">dd</span></span><span class=""> if=image.iso of=/dev/sdb</span><span class=""></span>
</span></code></pre>
<h3>Tips</h3>
<p>Après l’exécution d’une commande <em>dd</em> il est de bon ton de lancer une commande <em>sync</em>. Cela permet de vérifier que toutes les écritures sont terminées.</p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Avec la commande <em>dd</em> on peut cloner n’importe quel fichier vers un autre fichier, que ce soient des fichiers classiques, périphériques de stockage, partition ou périphériques spéciaux. Par exemple avec <em>/dev/urandom</em> on peut écrire des données aléatoires sur un périphérique de stockage ce qui est une bonne pratique avant de s’en séparer ;) .</p>
<p>Une dernière chose, sans doute la plus importante ! Cette commande est dangereuse, il est facile de faire une erreur et d’écraser les données qu’on voulait conserver ! Il <strong>FAUT toujours</strong> prendre le temps de relire une ligne de commande qui intègre <em>dd</em> afin d’être certain de ne pas faire d’erreur irréversible !</p>
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